Retour en quelques questions sur la formation et sur leur engagement à la SNSM :
Depuis combien de temps êtes-vous au CFI Manche ?
Tess (T) : Je suis à la SNSM depuis 2013.
Lise (L) : Comme ma sœur Tess, je suis arrivée en 2013 au CFI pendant mon année de première.
Travaillez-vous sur les plages l’été depuis 2013 ?
T : Comme j’ai fait la formation en 2 ans, j’ai commencé les postes de secours en été 2015. J’ai d’abord travaillé à Saint-Martin-de-Bréhal puis ensuite j’ai fait 3 saisons à Jullouville et cette année j’étais cheffe de poste à Carolles.
L : Non, j’ai commencé à m’investir sur les DPS, en 2014, parce que je n’avais pas 18 ans mais j’avais déjà obtenu les diplômes de secourisme. J’ai effectué ma première saison durant l’été 2015 à Saint martin de Bréhal. Ensuite j’ai fait des saisons chaque année dans le département de la Manche mais aussi dans le Calvados. Cet été, j’étais cheffe de poste à Jullouville Casino (50).
Comment s’est déroulée la formation FPSE ?
T : La formation de formateur PSE s’est déroulée en 2 grandes parties. La première appelé PIC F (Pédagogie Initiale et Commune de Formateur) permet d’apprendre les bases de la pédagogie. La deuxième partie, PAE (Pédagogie Appliquée à l’Emploi) applique les méthodes de pédagogies à l’univers du secourisme. Chaque jour nous avons assistée aux cours des formateurs et avions des travaux de groupe à réaliser. Le soir, après ces journées bien remplies, nous devions travailler les nouvelles notions pour le lendemain.
L : La formation s’est déroulée autour de deux grands thèmes : l’apprentissage de la pédagogie et la transmission des compétences de secourisme (via cette pédagogie). Le premier jour, nous avons revu l’ensemble des techniques de secourisme afin de partir sur de bonnes bases. Les jours suivants, nous avions des cours sur la pédagogie le matin et l’application de ces techniques l’après-midi en petits groupes.
Quels conseils pourriez-vous donner à ceux qui aimeraient faire la formation ?
T : Si la formation est accessible à toutes et à tous il faut être bien motivé(e) ! Les exigences de la SNSM sont importantes, c’est pourquoi il est préférable d’avoir de bonnes bases en secourisme et une appétence pour transmettre également.
L : Je conseil tout d’abord d’être bien reposée, parce que ces 10 jours sont très fatigants ! Si la formation est accessible à tous, il faut être motivé et déterminé pour réussir cette formation.
Pourquoi avez-vous souhaité devenir formatrice PSE ?
T : J’ai souhaité faire cette formation pour plusieurs raisons, mais le déclic est arrivé cet été lorsque j’étais cheffe de poste à Carolles (50). J’ai apprécié organiser des entrainements et transmettre mon savoir à mon équipe, et en tant que cheffe de poste cette année, j’ai vu que j’adorai enseigner
L : J’avais cet objectif en tête depuis longtemps, mais avec mes études supérieures je n’avais jamais eu l’occasion de me libérer pour y assister. Je devais déjà me rendre à une session en avril mais en raison de la crise sanitaire, elle a été suspendue.
Que faites-vous dans la vie ?
T : Je suis étudiante à l’université de Belgique, je suis en dernière année actuellement et je vais entamer en décembre une spécialité en périnéologie.
L : Je suis étudiante en Master de science de l’éducation à Rennes (35).
L’info en + : Lise et Tess ont un projet de longue date en tête qui est d’aller enseigner le secourisme à l’étranger lors d’une mission humanitaire. Cette formation est peut-être pour elles, le début de la concrétisation de ce projet !
Merci à Tess et Lise pour leurs réponses, et bravo à toutes les deux pour ce nouveau diplôme.
Rendez-vous dès la semaine prochaine pour la formation PSE1 de la promotion 2020/2021.